Pour sa 14ᵉ édition, le baromètre « Santé des salariés et qualité de vie au travail » de Malakoff Humanis, réalisé par Ipsos, révèle une stabilité de la santé des collaborateurs, tout en mettant au jour quelques nuances. Vous n’avez pas le temps de l’analyser en détail ? Mieux vous livre les principaux enseignements.
Une satisfaction au travail mais des indicateurs préoccupants
Le baromètre indique une satisfaction croissante concernant leur travail et leur qualité de vie. Et
65 % des sondés se déclarent en bonne ou en très bonne santé.
En parallèle pourtant, deux phénomènes sont mis en valeur qui pourraient avoir des conséquences sur le travail :
– une
détérioration de la santé mentale, surtout chez les femmes
(44 % d’entre elles déclarent avoir une santé mentale moyenne ou mauvaise), mais qui touche aussi les jeunes (29 % des moins de 30 ans disent avoir souffert d’un burn-out) ;
– des
maladies chroniques en hausse (22 % disent souffrir de
maladies chroniques et 70 % d’entre eux affirment que cette maladie affecte leur travail).
Les personnes qui ont un état de la santé mentale fragiles, mettent en avant :
– des
problèmes personnels pour un tiers d’entre elles (situation familiale et financière difficiles) ;
– des
problèmes professionnels pour un autre tiers (intensité du travail, conflits internes) ;
– les deux pour le dernier tiers.
30 % déclarent travailler chez eux en dehors des horaires de travail de plus en plus régulièrement, et plus de deux collaborateurs sur cinq déclarent consulter leurs mails en dehors du travail. De quoi brouiller la
frontière entre vie professionnelle et personnelle.
Des actions des entreprises attendues par les collaborateurs
La santé mentale est un enjeu majeur pour les entreprises qui, outre les obligations légales, touche à la
RSE et à la performance des entreprises. Les organisations ont le pouvoir d’agir et sont attendues sur le terrain des solutions, notamment par les femmes. 65 % souhaitent avoir accès à un
soutien psychologique en cas de difficultés (contre 57 % des hommes). Elles souhaitent la mise en place d’action pour mieux
gérer le stress, de services de
prévention, d’
accompagnement en cas de maladies graves et au
retour dans l’entreprise après un arrêt maladie.
Retrouvez
ici le baromètre de Malakoff Humanis.
* Dans un
rapport d’information sur la santé mentale des femmes, l’Assemblée juge indispensable de remettre celle-ci au cœur des politiques de santé publique.