Podcast | Écosystème entrepreneurial : l’art de bien s’entourer pour mieux entreprendre
Un écosystème entrepreneurial ne se résume pas à un lieu. C’est une combinaison vivante de ressources, de liens humains et d’opportunités. C’est ce que rappelle Stéphane Ruellan, fondateur de ProValtis, dans notre nouvel épisode du podcast Mieux : « Un entrepreneur n’évolue pas dans un seul écosystème, mais dans une série d’écosystèmes imbriqués. »
Mais concrètement, comment s’entourer, construire son propre écosystème, et surtout le faire durer ?
Un écosystème, c’est bien plus qu’un bureau partagé
À l’image de la nature, un écosystème entrepreneurial combine :
- un milieu physique (tiers-lieu, incubateur, espace de coworking…),
- et une dimension humaine (réseau, communauté, partenariats, entraide).
L’un sans l’autre est bancal. “On peut être très bien équipé, mais si l’on reste seul, on finit par s’étioler”, explique Stéphane Ruellan.
À retenir : un bon écosystème est celui qui permet à chacun d’échanger, d’apprendre, de tester ses idées, et de se sentir soutenu. Même virtuellement.
Créer son écosystème, même sans lieu physique
Tiers-lieu ou non, l’écosystème entrepreunarial se construit avec de la curiosité et de la proactivité :
- Participez à des événements,
- Activez LinkedIn,
- Frappez aux portes : CCI, Bpifrance, French Tech, incubateurs, associations comme Bouche-Ta-Boîte…
« Il faut faire son marché en fonction de sa sensibilité, de son territoire, de son moment de vie d’entrepreneur », insiste Stéphane Ruelland.
Les 4 piliers d’un bon écosystème entrepreneurial
- Le soutien matériel : mutualiser des ressources pour démarrer sans gros budget.
- Le développement business : trouver des clients, partenaires, prestataires.
- Le lien social : lutter contre l’isolement de l’entrepreneur.
- L’intelligence collective : confronter ses idées, se nourrir de celles des autres.
Que ce soit autour d’un café, lors d’un atelier de co-développement ou d’un échange improvisé, ces moments nourrissent le projet… et la personne.
Entretenir son écosystème : donner avant de recevoir
Un réseau, ça se cultive. Et surtout, ça s’entretient. Le secret d’un écosystème entrepreunarial pérenne, c’est la réciprocité.
« Un bon écosystème, ce n’est pas un self-service. Si chacun vient uniquement pour prendre, le réseau se flétrit. Il faut aussi savoir donner », prévient Stéphane Ruelland.
En résumé : entreprendre, c’est collaborer
Créer un écosystème entrepreneurial, c’est sortir du mythe de l’entrepreneur solitaire. C’est comprendre que la réussite se construit avec, et grâce aux autres. Un bon réseau ne se consomme pas. Il se construit, se nourrit… et il vous le rend bien.
👉 À écouter : l’épisode complet avec Stéphane Ruelland sur Mieux, le podcast de celles et ceux qui font bouger le monde du travail.
👉 À explorer : votre propre écosystème. Envie d’un premier pas ? Allez prendre un café… mais pas tout·e seul·e !
