Ces dernières années, il n’est pas rare de croiser, dans la rue ou même au bureau, des gens portant des pulls de Noël aussi extravagants qu’un sapin de 3 mètres de haut ! Bonshommes de neige, têtes de rennes, pompons et grelots… On pourrait croire à une véritable attaque de kitsch, mais non, ces personnes ne sont (probablement) pas victimes d’un mauvais goût irréversible : elles célèbrent une tradition bien ancrée !

Depuis 2011, le troisième vendredi de décembre est officiellement consacré au « pull moche de Noël ». Une fête née en 2002, grâce à un groupe d’étudiants de Vancouver. Cependant, cette tradition puise ses racines dans les années 1980, où, dans les pays anglo-saxons, les pulls tricotés par mamie étaient portés fièrement lors des fêtes de fin d’année (sans se soucier du mauvais goût, bien sûr).

Aujourd’hui, le fameux « pull moche de Noël » n’est plus réservé aux repas en famille ou entre amis. Il envahit désormais les bureaux, où des concours délirants sont parfois organisés. Aux États-Unis, des personnalités comme Jimmy Fallon jouent le jeu, et en Angleterre, la famille royale… enfin, presque !

En France, bien que la tradition soit un peu moins populaire, l’influence anglo-saxonne fait son chemin. Dès le 16 novembre, les pulls de Noël pointent le bout de leur nez au bureau ou lors des visioconférences. Et qui n’a jamais rêvé de voir son patron arriver avec le pull le plus kitsch de l’univers ? On est tous d’accord, ça met un peu de piment dans la journée !

Mais attention, ce n’est pas juste une occasion de rigoler (même si c’est une excellente raison). Cet écart au dress code classique est une vraie opportunité pour renforcer la cohésion entre collègues et même avec la direction. Parce qu’au fond, quoi de mieux pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) qu’un bon vieux pull moche qui brise la glace ?

Alors, ne tardez plus : il vous reste pile deux semaines pour trouver le vôtre participer à la folie du pull le plus décalé !