Lucie Lauras est directrice du Centre de l’Intelligence Emotionnelle qui accompagne les entreprises, les collectivités et les particuliers dans une démarche de développement individuel ou collectif. Avec elle, nous avons eu envie de parler de cette fameuse intelligence émotionnelle et de voir comment elle peut s’inscrire dans le monde de l’entreprise, être un outil  au service de ses entreprises et de leurs collaborateurs. Bienvenue dans ce nouvel épisode du Grand Invité sur Mieux TV

Intelligence émotionnelle, de quoi parle-t-on ?

Avec Lucie Lauras, nous avons tenté de définir l’intelligence émotionnelle : pour résumer au plus clairement, il s’agit d’une forme d’intelligence qui concerne les émotions. En tant qu’humains, nous ressentons tous des émotions. Les entreprises étant constituées d’êtres humains, l’idée est de pouvoir développer cette forme d’intelligence qui va contribuer à la façon dont les personnes vont mieux collaborer, mieux communiquer.

Comment mesurer l’intelligence émotionnelle ?

Lucie Lauras nous a parlé de l’outil de mesure EQI (Emotional Quotient Inventory), à ses yeux celui le plus sérieux des différents outils disponibles Créé par le psychologue et scientifique Reuven Bar-On dans les années 90, il est le plus utilisé et reconnu dans le monde et permet d’obtenir un score sur les 15 compétences de l’intelligence émotionnelle.

Quel intérêt avons-nous à mesurer l’intelligence émotionnelle et à travailler dessus ?

Lucie Lauras nous a expliqué comment renforcer son intelligence émotionnelle et entreprendre un travail de développement permet d’améliorer notre performance individuelle, pour notre bien-être comme au profit de la performance collective.

Cela permet au sein d’un collectif professionnelle de prendre en considération la différence de de chacun de ces individus et d’en faire des forces dans l’équipe, par exemple.

Elle a également évoqué ces moments clés, dans une évolution de carrière, par exemple, avec une prise de poste comportant plus de responsabilité ou de management, où les compétences d’intelligence émotionnelle peuvent être un atout supplémentaire alors qu’elles ne sont pas toujours intégrées aux parcours scolaires.

En recrutement, cette forme d’intelligence est repérée comme très importante. A savoir-faire égal, ce qui va faire la différence en entreprise, c’est la manière dont la personne va se comporter déjà avec les autres et va pouvoir gérer encore une fois la difficulté, ce qui est  très important en termes de résultats.

Comment se matérialise un travail autour de l’intelligence émotionnelle dans une entreprise, pour quels résultats ?

Lucie Lauras a évoqué avec nous différentes méthodes pour travailler en fonction des attentes et besoins des entreprises, tels que des programmes sur les fondamentaux, de conférences, de masterclass ou de webinaires.

Il peut aussi être question d’accompagnement individuel, sous forme de coaching pour aider une personne sur des sujets très personnels, contextuels, sur ses besoins spécifiques.

Dans des approches collectives, qui peuvent être très ludiques, l’idée est que les intervenants repartent avec une boîte à outils avec en fonction des situations.

L’objectif final de l’intelligence émotionnelle,  c’est que le fait de mieux se comprendre, mieux comprendre ce qui se joue et d’être capable de rester intelligent, de vraiment utiliser son cerveau dans les situations fortes en émotiond. A partir du moment où les gens se comprennent mieux eux-mêmes et arrivent à mieux fonctionner ensemble malgré les différences, les désaccords aussi et le stress, ils se sentiront mieux individuellement mais aussi ensemble. Ce qui est gagnant pour les individus comme pour les entreprises.