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Mieux TV | Culture d’entreprise et performance d’entreprise, mode d’emploi pour un mariage parfait

Nouveaux usages au travail | 11 janvier 2024
Mieux TV | Culture d’entreprise et performance d’entreprise, mode d’emploi pour un mariage parfait

Dans Le Grand Invité, nous échangeons avec des experts et expertes de domaine en prise directe avec les enjeux actuels du monde du travail. Aujourd’hui, nous avons le plaisir de recevoir Martin Delarosbil, cofondateur de Happy Culture, une entreprise québécoise désormais implantée en France et qui accompagne les dirigeants et les managers face aux nouveaux enjeux RH.

La culture d’entreprise au cœur des démarches RH

Nous avons commencé par demander à Martin Delarosbil sa définition de la culture d’entreprise et comment celle-ci influe sur la performance des organisations. Sa réponse : “c’est la façon dont les gens se comportent dans une organisation quand la direction n’est pas là. C’est le naturel, c’est l’ADN, c’est la cohabitation des collaborateurs sur le terrain”.

Mais il relativise en expliquant qu’ailleurs  la culture d’entreprise est l’axe qu’on travaille quand on a tout essayé et que rien n’a fonctionné.

Or, la culture d’entreprise, c’est la clé. Mais souvent, c’est un concept flou et mal défini.

Les enjeux des entreprises en 2024

Pour  Martin Delarosbil, le Québec a exactement 5 ans d’avance sur la France, avec, pour, 8 millions d’habitants, 350 000 postes disponibles. Ce ratio impacte directement les organisations : certaines font faillite, faute d’avoir le personnel pour accepter certains contrats.

Pour recruter et fidéliser les salariés, le Québec est devenu un énorme laboratoire. Cette pénurie commence à toucher la France.

L’abondance réduirait-elle la tolérance ?

Martin Delarosbil nous explique qu’à l’époque où c’était encore un privilège d’avoir un emploi, on acceptait certaines situations parce qu’on se considérait chanceux d’avoir un emploi. Quand on a le choix, ça réduit ce seuil de tolérance car la possibilité de changer d’emploi est beaucoup plus évidente. “ Donc, ce qu’on va faire, ce n’est pas seulement notre capacité de recruter, mais comment on va garder nos gens et leur donner envie de rester chez nous 15 ou 20 ans alors qu’ils ne sont pas obliges. Ça, ça va être complètement le changement de mentalité des organisations. ”

Les briques de la culture d’entreprise

Pour Martin Delarosbil, fort de son experience Québécoise mais aussi de sa participation à des événements RH, penser que le confort achète une vision long terme d’un collaborateur est la plus grande erreur à faire.

Pour lui, ce qui fidélise et donne une vision long terme à un collaborateur, c’est le défi. Avec, en face de ces challenge, la reconnaissance proportionnelle à l’effort demandé. Ceux qui réussissent à garder les collaborateurs, aujourd’hui, ce ne sont pas les organisations qui ont misé sur le confort, mais c’est plutôt celles qui s’assurent de comprendre « la science de la reconnaissance”.

Un rôle clé pour les managers dans la reconnaissance des équipes

En effet, pour Martin Delarosbil, si améliorer le processus de recrutement, est important et c’est nécessaire aujourd’hui, ceux qui portent le rôle de retenir les équipe, ce sont les managers. En donnant une vision long terme à une équipe, notamment. Il ne s’agit pas seulement de dispatcher des taches, mais aussi de diffuser une culture d’entreprise qui permet de se projeter à long terme.

Quel rôle pour les collaborateurs dans la culture d’entreprise ?

Dans un monde idéal, nous répond Martin Delarosbil,  il faudrait être une équipe, une famille. Le collaborateur aussi a sa responsabilité. Mais c’est un peu le “pays des licornes” dans un monde d’immédiateté, où on décide très vite de passer à autre chose.

La responsabilité de la culture d’entreprise n’est donc, pas en ce moment, du côté des collaborateurs qui ont le pouvoir. C’est aux organisations de synchroniser la responsabilité des RH, la responsabilité surtout du manager, de donner envie à un collaborateur de travailler chez elles.

Martin Delarobil termine par une image marquante : “J’ai rencontré un entrepreneur américain. Il me dit « Martin, c’est quoi la différence entre un manager et un manager qui a du leadership? » Un manager, on le suit. Un manager qui a du leadership, on a envie de le suivre.”

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