Savez-vous que, d’après l’OMS, 95 % de la population est trop sédentaire et que ce fléau est le 4e facteur de risque de mortalité au monde, avant même le tabac ? Comment les entreprises peuvent-elles prendre leur place pour améliorer la santé de leurs salariés et lutter contre la sédentarité ? Retrouvons Sébastien Bequart, cofondateur de Gymlib dans cette nouvelle chronique Mieux. 

L’OMS fixe à 8 heures maximum par jour le temps assis ou couché avant d’être trop sédentaire. Nous le sommes donc tous, à quelques exceptions près. Malheureusement ce phénomène est en train de s’aggraver d’abord avec la crise sanitaire et aussi avec la raison structurelle numéro 2 :  nous sommes tous devenus accro à notre téléphone et nous faisons tout pour éviter d’avoir à marcher ne serait-ce que 500 mètres ! 

Pour autant on a beaucoup de raisons de rester optimistes : la première c’est que la recommandation de 150 min d’activité modérée par semaine, on devrait tous pouvoir y arriver ! Ensuite parce que les gouvernements prennent conscience de ce sujet et en France notamment les lois se multiplient pour encourager la pratique sportive. En 2017 on a créé le sport sur ordonnance qui permet aux médecins de prescrire de l’activité physique et sportive qui concernait en premier lieu  les patients à affection longue durée (10 millions de personnes) a été élargi l’an dernier à plus de 20 millions de personnes.  

Voyons en quoi les entreprises elles-mêmes peuvent avoir une action contre la sédentarité. L’année dernière a été voté le très attendu décret Savin : c’est une loi qui exonère aujourd’hui de toute cotisation sociale les investissements dans le sport en entreprise. L’entreprise c’est le terrain de jeu idéal pour mettre les gens au sport malgré les deux grands freins de la pratique sportive : 

• le premier c’est le frein financier, culturellement, les Français n’ont pas envie de de dépenser l’argent pour le sport parce que la pratique scolaire n’est pas assez développée, ce n’est pas assez recommandé par les médecins. Les Français sont réellement sensibles aux prix et bien ça tombe bien puisque l’entreprise à la clé en cofinançant, soit par le biais des RH soit par le biais de son CSE ;
• le deuxième gros frein et probablement le plus important c’est la motivation : on a tous une bonne raison de de pas vouloir faire du sport et là encore l’entreprise est le l’environnement idéal parce que les équipements peuvent être adaptés, parce qu’il y a énormément de monde en entreprise qui peut motiver, que ce soit les managers les RH les dirigeants … 

Ce qui est amusant c’est de s’intéresser aux raisons qui poussent justement les entreprises à mettre en place ce type de solutions contre la sédentarité. Certes il y a une part d’amélioration des conditions de travail mais en réalité c’est aussi beaucoup pour leur marque employeur. 61% de la génération Z, donc les gens nés après 1996, estiment que la QVT était plus importante que le salaire donc on voit bien que les salariés eux-mêmes font évoluer le monde du travail les entreprises ne peuvent plus ne pas les écouter ! Et je peux vous dire qu’il y a plus motivant pour notre équipe quand on fait des études clients et que les utilisateurs nous racontent tout simplement changer leur vie en leur refaisant goûter au plaisir du sport. 

Pour ne manquer aucune émission de MieuxTV, n’hésitez pas à vous abonner à notre chaîne, et à notre newsletter !