Loi d’Orientation des Mobilités : le point de vue de Klaxit
Comment se rendre sur son lieu de travail quand celui-ci est mal desservi par les transports en commun ? Quelles solutions avantageuses pour les conducteurs de voiture comme pour ceux qui n’en possèdent pas ? Et quelles alternatives pour ceux qui souhaiteraient s’en passer ? Promulguée fin 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) entend sortir de la dépendance automobile, favoriser les nouvelles mobilités, soutenir la transition énergétique, investir dans les infrastructures de transports. Dans ce cadre, Klaxit, expert dans le domaine du covoiturage domicile-travail, propose une solution alternative à l’utilisation de la voiture en solo pour vous rendre sur votre lieu de travail !
Loi d’Orientation des Mobilités : bougeons mieux !
Au quotidien, près de 70 % des français utilisent leur voiture pour se rendre à leur travail depuis leur domicile.
Cette tendance est particulièrement marquée dans les territoires peu denses où les infrastructures existantes ne sont pas suffisantes, et où l’on note une absence ou une mauvaise desserte entre lieu de vie et lieu de travail.
Dès 2017, lors des Assises Nationales de la Mobilité au cours desquelles Klaxit intervenait en tant qu’expert auprès du Ministère des Transports, il est apparu nécessaire que la question du covoiturage domicile-travail s’impose comme un axe fort d’amélioration dans le cadre des nouvelles mobilités à soutenir pour améliorer les transports du quotidien.
Car si dans les zones urbaines, les transports en commun sont largement utilisés, dans les zones péri-urbaines ou moins denses, les infrastructures de transport ne sont parfois pas suffisantes pour répondre au besoin de déplacement courtes distances.
Klaxit, entreprises et collectivités : le trio gagnant !
Il existe plus de passagers que de conducteurs sur le territoire national et un besoin croissant d’améliorer la mobilité en trouvant des alternatives vertueuses pour remplacer la voiture.
De ce constat issu des différentes réflexions autour des Assises Nationales de la Mobilité, et après que la Loi d’Orientation sur les Mobilités a été promulguée fin 2019, il apparaît évident que le trio composé des collectivités, des entreprises et d’acteurs comme Klaxit a un rôle à jouer pour participer à l’amélioration du transport domicile-travail.
Comment ? En créant une alliance vertueuse pour promouvoir le covoiturage domicile-travail en complément des transports en commun. Pour qu’un tel trajet soit efficace et pérenne, Klaxit a mis en évidence la nécessité d’atteindre une masse critique d’utilisateurs de ce trajet.
C’est-à-dire un réseau assez dense pour proposer aux covoitureurs des trajets sans détour et de la flexibilité horaire. Or, pour y parvenir, d’autres acteurs doivent s’investir. Les entreprises, en incitant à la pratique du covoiturage au niveau local pour plus de dessertes, ainsi que les collectivités, en stimulant ce mode de transport.
Le co-financement des trajets : la clé de la réussite !
Pour amorcer le changement, en 2017, Klaxit menait déjà une expérimentation de cofinancement de ses parcours sur sa plateforme, où le trajet du passager était entièrement financé, tout en maintenant le gain pour le conducteur.
Résultat ? Une croissance de 10 % par semaine de trajets enregistrés sur l’application. Klaxit s’attache aujourd’hui à créer un maillage fort entre les entreprises de plus de 300 salariés d’un même territoire et un partenariat privilégié avec les collectivités qui aident à cibler les entreprises.
Dans le cadre de la loi LOM et pour encourager les salariés à privilégier des solutions de transport plus écologiques, les entreprises ont la possibilité, depuis le 1er janvier 2020, de contribuer aux frais de déplacement domicile-travail de leurs effectifs lorsqu’ils ont recours au covoiturage, au vélo, aux tickets de transports à l’unité…
Cette indemnité prend la forme d’un « forfait mobilités durables ». Il est plafonné à 400€ par an et par salarié, exonéré de cotisations sociales pour l’employeur et d’impôt sur le revenu pour le salarié. Un décret est en cours de rédaction qui devrait détailler notamment d’éventuelles autres modalités : autopartage, trottinettes… Sur le même modèle que le titre restaurant, la création d’un « titre mobilité », émis par les sociétés spécialisées, permet quant à lui de mettre techniquement en œuvre le forfait mobilités durables. Il s’agit pour les salariés d’une solution de paiement dématérialisée et prépayée de ces frais de transport. Là encore, un décret est en attente qui devrait préciser certains contours.
De leurs côtés, les collectivités prennent désormais en charge une partie du financement notamment grâce au Versement Mobilités et parce qu’elles possèdent grâce à la LOM la compétence de participer au développement des mobilités partagées !