[Interview] Titres-cadeaux dématérialisés : une nouvelle expérience cadeaux pour vos collaborateurs
En plus d’être simples à utiliser, les titres-cadeaux dématérialisés (e-chèque ou carte cadeaux) offrent une nouvelle expérience à vos collaborateurs au moment d’utiliser leur dotation. Sahra Isnasni, Responsable Clientèle Grands Comptes, membre du CSE Sodexo Services Avantages et Récompenses, nous explique pourquoi. Interview pour Mieux le mag.
Qu’est-ce que les titres-cadeaux dématérialisés (e-chèques) offrent de plus aux collaborateurs que le traditionnel chèque cadeaux papier ?
Sahra Isnasni : D’abord, les titres-cadeaux dématérialisés ou e-chèques cadeaux permettent de faire des achats en ligne, ce qui n’est pas le cas avec un chèque cadeaux papier. De nos jours, les gens ne vont pas forcément dans les magasins pour faire leurs achats de fin d’année par exemple, encore moins dans le contexte sanitaire actuel.
Ensuite, le bénéficiaire d’un titre-cadeaux dématérialisé n’a pas besoin de demander en caisse, ou sur le site d’une enseigne si son titre-cadeaux est accepté : il peut le savoir très simplement en se rendant sur la plateforme dédiée spiritofcadeau.com pour la carte cadeaux ou passmulticadeaux.fr pour le e-chèque. Sur sa plateforme, il aura également une visibilité sur le solde de sa dotation, sa date de validité et son historique d’achat. Il pourra aussi, dans le cas du e-chèque, accéder à des offres promotionnelles et même demander le cas échéant la rematérialisation de sa dotation en chèque ou carte cadeaux multi-enseignes TirGroupé s’il le souhaite.
En magasin et en ligne, concrètement, comment se passent les achats ?
S.I : Il y a deux cas de figure. Le premier c’est lorsque les titres-cadeaux dématérialisés se présentent sous la forme d’un e-chèque. Dans ce cas, le bénéficiaire – qui a préalablement chargé le code correspondant à sa dotation sur la plateforme – l’utilise soit via la plateforme directement, soit sous la forme d’un bon d’achat mono-enseigne ou d’une carte de paiement virtuelle.
S’il veut l’utiliser pour un achat en magasin, il imprime son bon ou il le transfère sur son smartphone. Si c’est sur internet qu’il souhaite l’utiliser, il sélectionne son enseigne et génère une carte de paiement virtuelle. Il complète éventuellement en carte bleue si la dotation ne couvre pas l’intégralité du coût de son achat. Pour la carte cadeaux, c’est encore plus simple : elle fonctionne en magasin comme une carte bancaire sans code PIN, et sur internet en utilisant ses références.
Quelles solutions les titres-cadeaux dématérialisés apportent-t-il en termes de sécurité, de praticité ?
S.I : Il permet de lever plusieurs freins potentiels. D’abord, avec la COVID-19, la distanciation physique doit être respectée au maximum, partout et en tout temps. Il est plus facile de le faire avec un titre dématérialisé. Les achats sur Internet se font depuis le domicile du salarié, qui les fait livrer chez lui ou à son bureau.
En magasin, les paiements effectués avec les bons générés avec le e-chèque ou avec la carte cadeaux se font sans contact puisque la carte cadeaux est sans code PIN et les bons sous forme d’un code barre scanné en caisse. Les dotations elles-mêmes sont chargées sans contact. Et puis sur le plan de la sécurité en cas de perte ou de vol, le e-chèque ne sera jamais perdu puisqu’à l’origine, c’est un code reçu par mail qu’on charge sur une plateforme accessible avec des identifiants personnels.
Avec la carte cadeaux, il y a une mise en opposition possible avec refabrication de la carte. Le papier, lorsqu’il est perdu, c’est plus ennuyeux. Enfin les bénéficiaires peuvent utiliser leur carte cadeaux en plusieurs fois, au centime près, ce qui représente un vrai plus : avec le chèque papier, qui se présente sous forme de coupures avec un montant prédéfini, les bénéficiaires se retrouvent parfois à compléter en caisse pour éviter de perdre de l’argent sur un nouveau chèque.
Quels avantages peut-on mettre en avant pour ceux qui craignent les difficultés au moment de passer au e-chèque ou à la carte cadeaux ?
S.I : C’est naturel d’avoir des craintes en changeant de support. Dans les faits, ce qu’on observe, c’est qu’une fois que les gens ont compris la marche à suivre, c’est assez simple. Bien sûr, il faut accompagner parfois, notamment avec le e-chèque. Il y a des personnes qui ne sont pas forcément à l’aise avec les outils digitaux, ou qui n’ont pas accès au digital.
C’est une réalité qu’il faut prendre en compte. Mais dans ce cas, le CSE peut aider en prenant un temps pour expliquer la marche à suivre ou pour rematérialiser une dotation. Enfin, dans le cas de personnes qui voulaient avoir des chèques en main pour les offrir à leur famille – c’est une question que l’on pose régulièrement aux membres des CSE – on explique qu’ils ont la possibilité d’imprimer pour leurs proches des bons d’un montant de leur choix, dans une enseigne affectionnée par ces derniers.