Le dialogue social peut sauver une entreprise
Les relations sociales peuvent être facteurs de performances économiques, et mieux, elles peuvent sauver une entreprise de la faillite. C’est ce qu’ont prouvé les 5 années d’expérience de Pierre Lenganey à l’usine Bosch Mondeville en tant que directeur financier et chef d’établissement.
À son arrivé en 2011, l’usine souffrait de grandes difficultés économiques et d’un climat social tendu suite à une réduction des effectifs. Pierre Lenganey a alors commencé par ouvrir le dialogue avec les syndicats et revoir avec eux les objectifs de l’entreprise. S’en est suivi le projet de constituer un « groupe de recherche industrielle pour traiter le futur de l’usine tout en résolvant la question chronique des performances ». Il aura fallu quelque temps à l’usine pour redresser sa situation mais ce qui a convaincu, c’est avant tout le succès de la démarche commune entre syndicat et direction.
Le nouveau chef de l’usine Bosch Mondeville explique ce succès comme étant simplement « une affaire de bon sens qui requiert respect, concrétisation d’engagements et beaucoup de pédagogie ». En plus d’avoir amélioré la qualité de vie au travail pour les salariés, le dialogue social est devenu levier de performances de l’usine. Un bel exemple qui démontre l’importance d’un projet commun entre syndicats et direction.