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Télétravail : la révolution « tranquille » ?

| 18 juillet 2017
Télétravail : la révolution « tranquille » ?

Selon une étude révélée fin octobre 2016, deux salariés français sur trois seraient favorables au télétravail alors que seulement 16,7 % en bénéficient. Un bon score pour la France qui n’est cependant pas pionnière en la matière : la Finlande en comptait déjà un tiers (32,9 %) en 2010, la Belgique et la Suède 28 %, rapporte le magazine Sciences Humaines.

 

Une « révolution tranquille » selon le mensuel, une « véritable révolution » pour 71 % des personnes interrogées par le cabinet de conseil RH Kronos. Deux visions qui sont concomitantes : le télétravail bouleverse bel et bien notre rapport au travail mais de manière progressive.

Et la progression est relativement lente : le télétravail, vanté pour ses avantages en matière d’auto-gestion, dispose aussi de son lot de contraintes. L’isolement du salarié et le risque de dissolution du collectif de travail au sein d’une entreprise étant placé au premier plan. Travailler seul demande aussi une discipline de fer.  « Il faut apprendre à gérer son temps, sanctuariser des espaces et des lieux, rester disponible pour son employeur à certains horaires », souligne Sciences Humaines.

Mais ce mode de vie professionnel continue toujours d’attirer : « Je ne saurais pas faire autrement. J’ai pensé parfois à travailler dans un bureau, mais quelle contrainte ! », témoigne une auto-entrepreneure. Et le télétravail serait aussi bénéfique en terme de rendement selon une étude commandée par la société Citrix. Environ 10 milliards d’euros pourraient être économisés, en France, grâce à lui.

 

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