Pour la qualité de vie au travail, ça ira mieux en 2050 !
Alors que se déroule la semaine de la qualité de vie au travail, le journal Les Echos revient sur quelques éléments partagés lors du colloque d'ouverture de l'événement, conjointement mené par l'ANACT-ARACT. En particulier, l'accent est mis sur un paradoxe de plus en plus visible dans le monde du travail et souligné par la sociologue Dominique Meda.
« Est-ce que le travail peut à la fois procurer un revenu, permettre d'acquérir un statut social et de la reconnaissance, alors que l'entreprise exige du rendement à court terme et de la productivité ? », Dominique Meda, sociologue.
L'ANACT (l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) pense que les choses peuvent changer avec une étude prospective menant à 2050. Selon Hervé Lanouzière, son directeur général, il est possible de remettre en place les conditions du bien vivre si le dialogue social est renoué au sein de l'entreprise : « La multiplication des tâches invisibles, la distorsion accrue entre le travail réel et le travail prescrit ont contribué à éloigner les salariés de leurs managers. En adaptant les lieux de concertation à la réalité des organisations mouvantes, il redevient possible de débattre ».
Dont acte : il reste donc maintenant aux entreprises à le comprendre, puis à mettre en place ces espaces de dialogue entre salariés et directions. Le travail ne va pas être simple pour autant.
Pour en savoir plus : l'article des Echos en ligne.