La mise en place des CSE a donné envie à certains salariés de s’engager pour la première fois dans les Instances Représentatives du Personnel. Quelques mois après leur élection, c’est l’heure des premières conclusions pour les nouveaux élus de CSE.  

Et si le CSE avait renouvelé le genre des Instances Représentatives du Personnel (IRP) ? Les nouveaux venus de CSE ont en tout cas ceci en commun qu’ils arrivent avec l’envie de s’investir pleinement, un regard neuf sur les IRP, et des idées pour faire bouger les choses.

Attention pourtant, s’ils amènent de nouvelles envies et de nouvelles exigences, ils se confrontent aussi à quelques difficultés.

Le CSE, un sport d’équipe

Le point commun entre les nouveaux membres, c’est donc une très forte motivation. Les élus nouvelle génération ont tout de suite endossé leur  nouveau rôle dans l’entreprise (y compris pour aller demander l’accès aux comptes de l’entreprise par exemple). Cela avec un œil neuf.

La méthode qui semble s’être généralisée : le partage, la communication… et le sens du collectif ! On se retrouve bien souvent avant et après les réunions. On réfléchit ensemble et on tient à ce que la démocratie ait toute sa place. Pour les nouveaux élus de CSE, une personne est égale à une voix. 

Les relations avec les syndicats

Si une partie des nouveaux membres est syndiquée, une autre ne l’est pas. Elle découvre alors le fonctionnement des instances syndicales, leurs rouages, les relations entre les différents syndicats. Il faut alors se faire connaître, mettre en place un dialogue, parfois batailler un peu pour avoir accès à certaines informations. Ça n’est pas toujours simple, mais ça n’entame pas, a priori, la volonté des nouveaux venus.

Les relations entre anciens et nouveaux élus de CSE

Les nouveaux élus de CSE rencontrent aussi les anciens. Une partie de ces derniers les regardent avec un œil bienveillant. Ils les guident dans leurs nouvelles fonctions. D’autres attendent de les voir faire leurs preuves.

Dans un cas comme dans l’autre, les débats arrivent visiblement le plus souvent lorsque les nouveaux s’étonnent d’une application plus ou moins stricte de certaines règles dans l’entreprise. Là où les anciens pouvaient laisser passer parfois certaines choses au motif de préserver les bonnes relations avec la direction, ou les habitudes, les nouveaux entendent plutôt demander la systématique application de la loi.

Qui a dit que les IRP ne pouvaient pas se transformer ?