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Être patron par élection, bonne ou mauvaise idée ?

| 22 septembre 2016
Être patron par élection, bonne ou mauvaise idée ?

Depuis 2012 chez Haufe, PME d'origine allemande implantée aux États-Unis, on a choisi de diriger en toute démocratie. En effet, chaque année se tiennent des élections où les employés votent pour leurs dirigeants et définissent ensemble les stratégies de développement de leur entreprise.

Les salariés en auraient marre que l'on décide à leur place et « aspirent de plus en plus à être acteurs dans la construction des décisions qui les concernent » selon Jean Kaspar, consultant en stratégies sociales. C'est pourquoi ce type d'alternatives démocratiques – allant dans le même sens que la notion d'entreprise libérée, tend à se développer ces dernières années. Mais les résultats sont-ils ceux escomptés ?

La réponse est mitigée. La croissance de Haufe aurait augmenté de 100 % ces quatre dernières années et le turn-over des employés serait bien moindre que dans la majorité des entreprises américaines. Toutefois, le principe d'élection entraînant un besoin de popularité et donc, la mise en place d'une campagne, le processus pourrait être finalement plus néfaste que bénéfique. En effet, « si vous vous souciez plus de votre popularité, vous n'être pas en train de prendre les bonnes décisions pour l'entreprise. Vous essayez juste d'être réélu l'année d'après », a critiqué Vivek Wadhwa, membre de l'Université Stanford.

Par ailleurs, le PDG actuel ayant été élu à 95 % contre… personne lors des dernières élections, s'agit-il là vraiment d'un procédé démocratique ? Une question à laquelle tente de répondre cet article du magazine Les Echos.

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