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Autonomie et liberté, la mission sacrée du manager

| 15 juin 2017
Autonomie et liberté, la mission sacrée du manager

Tout manager qui se respecte, respecte aussi l’humain, et donc ses collaborateurs. Leurs besoins, leurs envies, leur personnalité… En théorie, être un bon manager peut paraître simple. Mais mettre en pratique les théories apprises et répétées comme des lieux communs en formation est bien loin d’être gagné d’avance sur le terrain. Si « tous les managers savent qu’il faut donner de l’autonomie et de la liberté », alors pourquoi est-ce si difficile ?

Maurice Thévenet, professeur à ESSEC Business School et Délégué Général de la Fnege (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) tente de répondre à cette question dans une tribune publiée sur le blog RHinfo. Cet écart ne serait pas dû à un manque de connaissance, ni même de volonté, mais plutôt à la réalité imprévisible inhérente à l’humain. « De bonnes connaissances comptables prédisposent plus à une bonne pratique comptable alors que les bons connaisseurs de la psychologie ne savent pas forcément bien interagir avec les autres », fait-il en guise de parallèle éloquent.

« Autonomie et liberté », voilà ce qu’un manager est censé apporter à son équipe. Plus facile à dire qu’à faire… Il s’agit tout d’abord de définir ce qu’est « la liberté » dans le cadre du travail et comment l’intégrer aux pratiques et aux actions. Mais l’auteur met en garde le manager qui voudrait s’approprier la liberté comme une chose que l’on donne ou que l’on reprend : « Si la liberté est chosifiée, elle est donc contrôlable et les organisations du travail sont souvent conçues pour assurer ce contrôle, borner la liberté, la contenir et la maîtriser ». Pour certains, la liberté est synonyme de danger, pour d’autres elle est un besoin qui accroît la performance.

Un article qui pousse à réfléchir et qui explore de nombreuses pistes sans tomber dans la facilité. À lire sur RHinfo.

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