Selon une nouvelle étude du cabinet Deloitte, 75 % de la population active sera issue de la génération Y et sera composée de 50 % de femmes d’ici 2025. Ces jeunes salariés, hommes ou femmes sans distinction, souhaitent maîtriser leur carrière : 67 % des femmes interrogées et 64 % des hommes envisagent de quitter leur emploi dans les 5 ans à venir faute de progression de carrière.

La génération Y est exigeante. Elle base ses choix de recrutement sur le salaire et les perspectives de carrière en premier lieu, mais aussi sur la réputation de l’entreprise, la qualité des services/produits sur lesquels elle devra travailler. L’investissement technologique, une communication ouverte et une culture sociale engagée sont aussi des critères déterminants pour accepter un poste.

Toutefois, même si cette génération semble confiante, elle ne sera peut être pas celle qui fera exploser le plafond de verre.  En effet, la moitié des femmes de cette génération s’estiment écartées des postes de leadership, sans perspective de carrière. La raison se trouverait souvent dans le manque de confiance en elles ou une ambition refreinée au profit de l’équilibre vie pro/vie perso et de la flexibilité. Bien-être et épanouissement personnel et professionnel sont des facteurs qui arrivent en tête des aspirations des femmes, plus que des hommes d’ailleurs.

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