Le titre-restaurant comme facteur d’amélioration de la QVT
Si les initiatives pour améliorer la Qualité de Vie au Travail demandent une implication humaine avec des changements d’organisation d’horaires, de travail ou de méthodes de management, elles sont également d’ordre financier avec l’achat d’équipements ergonomiques, la création de crèches ou de restaurants collectifs. Il n’est cependant pas toujours facile pour certaines entreprises de trouver la dotation financière pour engager ces mutations.
Les avantages sociaux, comme la mutuelle ou les titres-service, sont alors des solutions intermédiaires attractives et accessibles. Ils se révèlent être de réels leviers de motivation grâce à leur place avantageuse en marge de la rémunération. 80 % des dirigeants de PME (Enquête Sodexo/TNS Sofres 2014) reconnaissent qu’ils participent nettement à l’amélioration de la QVT avec un fort impact sur la performance des salariés.
Parmi toutes ces solutions, le titre-restaurant est en bonne position au classement des actions menées.
Historiquement, une obligation pour améliorer les conditions de travail des salariés
Depuis 1913, les employeurs sont tenus de proposer une structure dédiée aux déjeuners du personnel : locaux affectés à la prise de repas apportés par les employés, restaurants collectifs ou mutualisés. Mais ces aménagements ont un coût et restent l’apanage des grosses entreprises.
L’arrivée du titre-restaurant dans les années 60 leur offre alors une plus grande marge de manœuvre. Il permet aux sociétés de s’acquitter de leurs obligations de façon économique et procure liberté et diversité de consommation aux 3,5 millions de bénéficiaires.
L’objectif de tous ces dispositifs est de permettre aux salariés de prendre facilement un repas décent dans un lieu approprié afin de leur permettre d’affronter leur journée de travail. Des mesures de bien-être qui s’inscrivaient donc déjà il y a plus de 100 ans dans une politique de QVT.
La pause-déjeuner, un réel moment de détente et de convivialité
La coupure du midi permet aux salariés de recharger leurs batteries. C’est un moment de décompression et de convivialité entre collègues et il devient également source de dépaysement lorsque les salariés sortent déjeuner à l’extérieur grâce aux titres-restaurant.
Bien s’alimenter est évidemment une source d’énergie essentielle pour assurer efficacement le reste de la journée de travail. Mais prendre ses repas en extérieur 5 jours sur 7 peut revenir cher. En l’absence d’une solution économique comme la restauration collective, certains employés renoncent parfois à déjeuner.
Avec les titres-restaurant, chacun peut choisir son type de restauration en fonction de ses goûts, ses envies et ses contraintes alimentaires (régimes, allergies…). Économiquement, la participation financière de l’employeur à leur achat est un bénéfice pour le salarié et l’exonération de charges et de taxes profite également à l’employeur. Une réciprocité qui s’inscrit dans la QVT.
Le titre-restaurant, facilitateur de recrutement
La mise en place d’avantages sociaux au sein d’une entreprise participe à son attractivité. Aujourd’hui, il y a un véritable attrait pour ces petits à-côtés et il n’est pas rare de trouver leur énumération dans une offre d’emploi. 66 % des dirigeants ont constaté une amélioration de la réputation de leur entreprise et 46 % d’entre eux pensent que c’est un facilitateur de recrutement.
Devenu un atout dans l’argumentation du recruteur, le titre-restaurant fait partie des solutions plébiscitées. 78 % des salariés pensent que c’est un avantage social important et un pouvoir d’achat supplémentaire non négligeable (enquête TNS 2007 pour la CNTR) en tant que complément de revenu non imposable (jusqu’à 1176 euros par an).
À salaire égal, proposer des titres-restaurant peut faire la différence en permettant de convaincre des candidats attirés par la politique de Qualité de Vie au Travail, signe de reconnaissance et de bien-être, et de les fidéliser sur le long terme.