La génération Y déconcerte les entreprises
Les « Y », comme on les appelle, sont nés entre 1980 et 1997 et représenteront 75% des actifs d’ici une dizaine d’années. Cette génération a longtemps erré de stages en CDD, se forgeant une nouvelle vision du monde du travail, plus précaire, moins contraignante. À l’inverse de leurs parents, ils ne rêvent pas d’entrer dans une entreprise pour faire carrière jusqu’à leur retraite.
L’humain et la qualité de vie sont au centre de leurs convictions. Leurs codes de travail sont différents. Ils ne sont pas prêts à tous les sacrifices et n’hésiteront pas à changer de crémerie si l’herbe est plus verte ailleurs. Ils préfèrent préserver leur temps libre plutôt que de faire des heures supplémentaires. Leur rapport à la hiérarchie, avec la pointeuse n’est plus le même, etc.
Les DRH et managers sont souvent désarçonnés devant ces jeunes qui ne s’adaptent pas à l’entreprise traditionnelle et se voient obligés d’inventer une nouvelle façon de manager, de mettre à plat leur méthode de travail.
La génération Y perçue comme une valeur ajoutée, une chance de faire bouger les choses, ou une aiguille dans le pied, à découvrir dans cet article de Le Monde Entreprises au travers de la vision de différents chefs d’entreprises, et notamment celle de Michel Landel, directeur général de Sodexo.