Au sein d’une entreprise, complimenter et encourager, c'est tout un art… Envoyer un mot de sympathie par e-mail, féliciter un(e) collègue, remarquer, positiver, montrer de l’intérêt, sont aujourd’hui des actes nécessaires pour stimuler une équipe. Un besoin « vital » même d’après le psychologue américain Abraham Maslow (1908-1970), spécialiste du mécanisme de la motivation et de la « hiérarchie des besoins ».

Et cette théorie se confirme par des chiffres éloquents. Selon un sondage réalisé par la plateforme de recrutement Qapa auprès de 20 000 personnes, l’absence de reconnaissance semble même nuire à la productivité : 52 % des interrogés disent se vexer s’ils ne reçoivent pas de compliment pour la réussite d’une tâche (71 % chez les 35-44 ans et 66 % chez les plus de 55 ans). Et à la question « Avez-vous besoin d’être complimenté pour vos actions ? », la réponse est oui pour 99 %. Des réponses qui ne doivent pas inspirer des élans de fausse sympathie : « Le compliment n’est efficace que s’il est sincère et pas galvaudé », remarque Stéphanie Delestre, PDG de Qapa.

La demande de reconnaissance est une composante essentielle de la vie au travail. Elle touche toutes les organisations, privées ou publiques, et toutes les professions, « du bas en haut de la hiérarchie », renseigne un article de Sciences Humaines. Une reconnaissance qui peut se percevoir sous la forme de revendications salariales, statutaires, mais aussi sous forme de démonstrations bienfaisantes (signes de respect, politesse, psychologie positive, etc.).

Pour en savoir plus sur la nécessité du compliment au bureau, lisez l’article des Echos.