Communication non sexiste, les ministères s’engagent
À l’initiative de Laurence Rossignol, ministre des Droits des Femmes, trois ministères – celui de l'Enfance et des Droits des Femmes, celui des Affaires Sociales et de la Santé ainsi que celui du Travail – ont signé une convention pour le respect d'une communication non sexiste.
Ces minitères s’engagent à mettre en œuvre les recommandations contenues dans un guide du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh). Il s'agit en résumé d'éliminer toutes expressions et tous clichés sexistes, de veiller à l'égalité de la représentation femme/homme dans les documents de communication, d'accorder les titres, métiers, grades et fonctions au genre de l'intéressé(e) ou encore employer le féminin autant que le masculin dans les messages collectifs.
Au-delà de la démarche sémantique, il s’agit de sensibiliser tou(te)s les employé(e)s, mais également les prestataires extérieur(e)s qui sont amené(e)s à communiquer pour les ministères. Ce guide (également disponible en librairie pour le grand public) leur sera distribué.
D’autres institutions suivent le mouvement : le préfet de la région Ile-de-France, la ville de Paris, la région Bretagne, le Cese, l’ENA, le ministère de la Justice et de nombreuses universités ont également signé cette convention.
Ce billet a donc été écrit en suivant ces recommandations et vous retrouverez l'intégralité de cet article sur Les Echos.