Risques psychosociaux, l’enquête de la DARES
La Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES) a rendu public en janvier sa dernière étude portant sur les causes des risques psychosociaux (RPS) au travail. Cette étude identifie deux facteurs majeurs : la tension et le manque de reconnaissance avec des conséquences importantes sur la santé des salariés allant de l’anxiété légère à la dépression.
Premier constat, les salariés ne sont pas tous exposés à la même pression, tout dépend de leur catégorie socioprofessionnelle. Concrètement les fonctions qui relèvent de l'exécutant (ouvriers non qualifiés, employés de commerce ou de service) sont les plus touchés par le job strain (tensions au travail) alors que le manque de reconnaissance est plutôt ressenti par le personnel administratif ou les ouvriers qualifiés.
L’exposition aux RPS n’est également pas la même pour les femmes et les hommes. Ces derniers sont 21 % à se déclarer en situation de job strain contre 26 % des femmes. Une différence que la DARES explique par le manque d’autonomie ainsi que par des marges de manœuvre ou des prises de décision plus restreintes pour les femmes. En revanche, les hommes et les femmes sont à égalité pour le manque de reconnaissance. Bien entendu, le facteur humain n’est pas le seul facteur de risque, les contraintes organisationnelles et les conditions de travail sont également pointées du doigt (les horaires, le rythme du travail, l’insuffisance de moyens matériels…). Pour en savoir plus, l’étude de la DARES est en téléchargement libre sur le site du Gouvernement.