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Quand les startups révèlent leur vrai visage

| 14 mars 2017
Quand les startups révèlent leur vrai visage

Révolu, le temps où la startup était considérée comme un modèle de l’entreprise dynamique et moderne. Longtemps présentée comme porteuse d’un renouveau managérial (souplesse organisationnelle, redoutable productivité 2.0, ou encore système hiérarchique « à l’horizontal »), elle est aujourd’hui vivement critiquée.

Derrière l'ambiance détendue revendiquée par ses actionnaires et employeurs-entrepreneurs, la startup dévoile aujourd’hui un visage moins glamour : celui de la précarisation extrême de ses travailleurs. Une face cachée, pointée du doigt notamment par des indépendants qui ont pu expérimenter à plusieurs reprises leurs méthodes de travail.

Mathilde Ramadier, jeune française d’une trentaine d’années disposant d’un BTS graphisme et d’un master Normal Sup' de philosophie, a elle aussi décidé de partager ses mauvaises expériences au sein des startups berlinoises. Dans son livre intitulé Bienvenue dans le nouveau monde. Comment j’ai survécu à la coolitude des startups, elle décrit un monde sans pitié où les travailleurs, indépendants sur le papier, sont utilisables et jetables à souhait… tout en étant contrôlés et infantilisés !

Des travailleurs plongés dans une rude précarité sous couvert d’une « cool attitude » (sympathie, tutoiement ou encore gamification des tâches). Derrière ce qu’elle appelle donc une « dictature du cool », l’auteure révèle ainsi les dérives et la dangerosité que l'ont peut rencontrer dans ce milieu en vogue. Un livre à mettre entre toutes les mains pour ne pas tomber dans le piège de la précarité déguisée.

Plus d’infos sur le livre de Mathilde Ramadier sur cet article de Mode(s) d'emploi

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