Le burn-out au cœur des préoccupations
En France, 12 % de la population active présenterait un risque élevé d’épuisement au travail selon une étude de Technologia. Le burn-out commence pourtant à peine à être pris en compte par l’entreprise et la Médecine du Travail et manque souvent de coordination entre les différentes parties prenantes.
Même si ses mécanismes sont encore mal définis, cette forme d’épuisement n’est pas à prendre à la légère car on n’en ressort pas indemne. Le moment post burn-out est également crucial, il génère souvent une peur des conditions de la reprise du travail, il doit être accompagné pour éviter les rechutes, pour retrouver la confiance en soi et sa capacité professionnelle.
Il était donc essentiel de mieux définir le burn-out, et en ce sens, la ministre de la santé a désigné un groupe de travail composé de médecins, d’experts et de chercheur afin de répondre à un projet de loi déposé récemment pour réviser le principe de reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. Actuellement un taux de 25 % d’invalidité est nécessaire pour cette reconnaissance. Cette nouvelle loi permettrait de supprimer ce taux.
Pour en apprendre plus sur ce projet de loi, rendez-vous sur cet article du Monde et complétez votre lecture avec cet article très intéressant sur l’après burn-out.