Le temps serait-il venu pour les instances représentatives du personnel (IRP) de challenger leur organisation, et de leur communication ? Malgré elles, et depuis longtemps, ces instances souffrent parfois d’une image désuète. On pointe du doigt des process qui ne sont plus au goût
du jour et une manière de partager l’information qui n’est pas optimale. L’heure de la modernisation et de la digitalisation des CSE a sonné ! Suivez le guide !

Ces a priori négatifs , justifiés ou non, empêchent les instances de fédérer une partie des collaborateurs. Les IRP peinent notamment à se connecter aux plus jeunes, et de nombreux salariés se retrouvent aujourd’hui privés de leur apports.

La mise en place du comité social et économique (CSE) depuis le 1er janvier 2018, associée à l’explosion des outils digitaux est l’occasion pour les élus de ramener la lumière sur les IRP et de moderniser leurs méthodes de travail.

Loin d’évoluer dans une bulle, les élus CSE, s’ils ne sont pas 100 % connectés, sont pourtant prêts, pour la plupart, à faire évoluer leurs pratiques. Ils sont souvent conscients de ce que la digitalisation du CSE peut leur apporter sur le plan organisationnel : gain de temps, partage facilité des ressources, gestion simplifiée des services adressés aux salariés (dématérialisation des titres, e-billetterie…) et, au final, une plus grande rapidité d’exécution de leur travail d’élus.

Reste à sauter le pas ! Le passage du triptyque CE, CHSCT, DP au CSE, est aussi l’occasion de moderniser les modes de communication, aux salariés comme entre élus, et d’atteindre plus facilement la plus jeune génération de collaborateurs. En allant au contact de ces derniers par le biais des outils qu’ils utilisent quotidiennement dans le cadre professionnel et personnel, ils maximisent les chances de mieux faire connaître l’étendue de leurs pouvoirs, de leurs attributions, de leurs actions, et les bénéfices du CSE pour chaque salarié.

Evidemment, ce vaste chantier suppose une acculturation pour certains élus et l’assurance pour eux de répondre de la bonne manière, avec ces nouveaux outils, à des besoins réels et clairs. La formation aux logiciels est par ailleurs un prérequis à ne pas négliger, tout comme les précautions à prendre en matière de sécurité des données.

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