Aux prémices de la nouvelle organisation de travail permise par le digital, il apparaît essentiel de conduire une réflexion sur la manière d’adresser un éventuel fossé générationnel dont le tort serait de provoquer des incompréhensions, voire une scission, entre ceux qui sont hermétiques aux outils digitaux, et ceux qui y sont pleinement habitués. Cela est valable tant
du côté des élus que de celui des salariés. Préparer les élus et les salariés à la digitalisation est donc une étape essentielle dans les entreprises.

La démocratisation du digital est encore récente. Une partie des élus et des salariés ont travaillé plusieurs années sans lui. Ils sont aujourd’hui plus ou moins à l’aise avec les outils qui leur sont proposés.

A l’inverse, les nouveaux arrivants ont grandi avec le digital. Ils sont acculturés et friands des nouveautés qui arrivent sur le marché, dont ils voient très vite l’intérêt en termes de praticité et d’optimisation de leur organisation de travail. Un juste milieu est à trouver dans lequel des outils simples, ergonomiques, peuvent trouver une place.

Force des habitudes oblige, certaines personnes freinent face au changement. Les laisser de côté n’est pas une option. Il est important au contraire de trouver les bonnes manières de les accompagner (formations, démonstrations…). Concéder le maintien d’une méthode ou d’un outil
peut, par ailleurs, permettre à chacun de continuer à se sentir à l’aise dans sa mission au sein du CSE.

Préparer les élus à la digitalisation, c’est aussi penser aux salariés qu’ils représentent.