Happy, une société où les salariés sont heureux
Henry Stewart est le PDG de Happy, un nom d’entreprise qui n'a pas été choisi au hasard… Happy se place parmi les meilleures entreprises anglaises où il fait bon travailler. Lors d’une conférence Lift France, Henry Stewart donne sa vision des gens heureux au travail.
La recherche du bonheur sur les lieux de travail devrait être la norme plutôt que l'exception
Pour Henri Stewart, certes le bien-être du salarié passe par une rémunération attractive, mais aussi par d’autres valeurs. Il faut voir la motivation et le bien-être au travail comme une hiérarchie des besoins dans laquelle le salaire est tout en bas, l’estime de soi, la confiance et le défi tout en haut. Trop de dirigeants sont encore aujourd’hui dans un process de motivation reposant sur le salaire et les primes, où ils sont les seuls décisionnaires. Or le salarié attend autre chose de sa hiérarchie. Il attend d’être écouté comme force de proposition, qu’on lui fasse confiance, qu’on lui donne des défis, de l’autonomie… Les managers quant à eux ont encore du mal à passer du mode directif à collaboratif. La prise de décision et la stratégie font souvent la part belle face à l’accompagnement. 49 % des salariés accepteraient un salaire moindre s’ils pouvaient changer de managers. Henri Stewart soumet alors une nouvelle approche, celle du choix du manager par les salariés.
Henri Stewart nous livre son expérience personnelle de dirigeant, une histoire où ses envies n’étaient pas forcément les mêmes que celles des salariés qu’il a pourtant écoutés et suivis pour, au final, arriver au succès qu’il connait aujourd’hui. Un point de vue qui secoue les idées traditionnelles à lire sur Le Monde.